[HRP] après coup je peux comprendre vos remarques. Lisez ce qui suit :
[RP]
Tandis qu'on jouait à pisse-plus-loin-sur-les-buissons avec mon ami Mordrir - je vous passe les règles du jeu - nous remarquâmes le-dit buisson frémir. Au début nous rigolions, pensant qu'un des habitant de la faune n'appréciait pas tellement notre jeu, jusqu'à ce que surgisse un lézard de notre taille et plein de dents : un basilic, il sifflait avec sa langue en nous regardant de ses petits yeux narquois l'air de dire "si tu continues à me pisser dessus mon gaillard, j'vais t'la faire bouffer". A peine avons-nous eu le temps de nous refroquer que ce démon commençait à s'avancer vers nous... Du coup ben on a courut à travers la forêt... Mais mine de rien ces petites bestioles ça grouille vite. Nous courrions aussi vite que le vent nous portait - et il nous portait pas tellement - chaque foulée étant habitée par la peur de nous voir mourir. Nos parents nous avait déjà conté des histoires fantastiques sur ces lézards qui pouvaient tuer d'un seul regard. Nous avons couru des minutes qui nous ont semblé être des années, j'étais devant mon ami, chaque fois que je me retournais je voyais le lézard se rapprocher. Soudainement, tandis que je me retournai pour voir si mon ami tenait le coup, je me pris de pleine face un manche rateau dans la figure. Du moins c'est ce que j'ai pensé sur le moment. En fait c'était un manche de rateau avec un pied. A qui pouvait bien appartenir cet étrange manche de rateau. Et levant la tête, j'aperçus un drôle de type, un peu effeminé, les cheveux ridiculement longs et fins à la fois. Il était acoutré comme un polichinelle. Je repris immédiatement mes esprits et repensais à mon ami qui était derrière moi essayant d'échapper au dragon. A peine me retournais-je que je vis un éclair jaillir en direction de Mordrir. Celui-ci l'évita grâce à notre habileté légendaire, et le rayon de lumière alla s'écraser puis consumer le dragon. Je me retourna vers le rateau ambulant et vis sa main encore fumante... Puis je m'évanouis...
A mon réveil, j'étais dans mon lit. Avais-je rêvé ? Alors je décida d'aller voir Mordrir pour m'en assurer. Je suis aller cogner à sa porte, et sa mère m'ouvrit la porte, m'apprenant qu'il avait été réquisitionné quelques jours auparavant pour la guerre. Je ne comprenais pas, "Quelle guerre ?". C'est quelques explications plus tard que je compris ce qui était arrivé, comment mon merveilleux monde fait de cailloux et de bières avait été changé.
Alors je suis reparti dans la forêt et tandis que je marchais, c'était le chaos dans ma tête. Je pensais à cette guerre, à mon ami et à l'être que j'avais vu, celui qui nous avait sauvé, celui qui fumait de la main. Bien que son allure me dégoutait, je repensais à la lumière qui jaillissait de son être. Les images s'enchainaient à une vitesse folle dans ma tête. Quand d'un coup j'avais l'idée : percer le secret de (ce que j'appris plus tard) l'elfe pour rejoindre et aider mon ami. C'est un ainsi que j'étudia les runes et leur pouvoir.
Quelques saisons ont passé depuis lors, et maitrisant le pouvoir des runes (j'étais capable de soigner un rat par simple imposition des mains) je me mis en quête de retrouver mon ami. Par où commencer ? et voilà que je me retrouve à la taverne du marteau rouge dans la région d'Ekrund. Et après quelques chopes bien placées, un inconnu vint me parler. Il me faisait l'éloge d'un groupe de rebels, qu'il fallait aider la nation etc etc... Après quelques bières de plus je crois que j'ai signé un truc... et le lendemain je me retrouvais avec un groupe d'artistes appelés les Lionheart. Forts sympathiques ma foi. Les premiers temps ils me firent oublier mon ami disparu, et nous primes quelques forts ensembles, repoussant l'engeance de la destuction. Le chef de la troupe était plutôt bon. Quelques temps plus tard il disparut aussi rapidement qu'il m'était apparu, laissant le groupe tel un sanglier dont on aurait retiré la tête. Après quelques temps la mobilisation faiblit, et il fût question de se disperser. Certains voulaient partir pour rejoindre un autre groupe appelé Décadence, d'autres choisir de rejoindre le VIII bataillon.
Tandis que j'attendais un peu pour réfléchir, j'ai rencontré l'émissaire Munchausen à la sortie du chateau de Felde. Il fanfaronnait et me demandait ce que je faisais là. Après m'avoir peu subtilement demandé mes intentions - j'imagine que parlant à un nain il avait chaussé ses sabots - il me montra la direction de la VIII compagnie.
C'est ainsi que je fut envoyé devant les généraux du VIIIème Bataillon afin que ceux-ci décident de mon intégration ou non.